
Vous avez sûrement remarqué le nombre de gens qui vont à reculons travailler. Or une décision simple pourrait s'imposer : ne plus y aller. Pourtant l'immense majorité y consent cet effort : se laver, se déplacer, alièner son temps, supporter des choses qu'il paraîtrait insupportable à la même personne prise dans ses moments de loisirs. Donc il y a bien entendu l'élément pécuniaire qui vient brouiller les cartes. Si je ne travaille pas, je ne mange pas, je ne consomme pas et, finalement je n'existe pas, je ne vis pas.
C'est une loi de l'attraction particulière qui nous fait nous accrocher à ce travail qui n'a plus de valeur que par sa disponibilité, sa sécurité.
Alors que dire non ? C'est prendre un risque, le risque de l'inconnu.
L'anxiogène de l'inconnu prend donc toute suprématie sur l'anxiogène de la contrainte.
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