
Elles présentent l'avantage d'être implacables d'efficacité : "science exacte". Il me semble qu'elles ne sont pas prises en défaut... Cependant...
En finance (et, par extension, en économie) les mathématiques s'appliquent. Elles fondent même le coeur de cette activité à grand coups de ratios et de modèles de prédiction.
Pour autant le postulat reste le même : l'agent économique, l'investisseur, sont par définition rationnels.
Or, intuitivement, l'homme ne me semble pas Rationnel. Scientifiquement non plus d'ailleurs, si l'on s'en réfère aux études de Psychologie Sociale. Pour ne prendre que le phénomène d'"engagement" fort didactiquement décrit dans "Petit Traité de Manipulation à l'Usage des Honnêtes Gens", on voit bien que certaines de nos réactions ne sont pas régies par la Raison. Au contraire, s'il y a logique elle est propre aux raisons internes conscientes ou non qui forment un corpus inévitable entraînant nos réactions.
Si la Raison est à portée de main elle exige un effort, là où les raisons sont immédiatement disponibles et ne nécessitent pas de mobilisation.
Donc, si les règles financières et économiques sont certainement valables sous l'angle de la Raison, elles se disloquent face à l'Homme.
Certes il existe des modèles mathématiques de réduction de la dispersion aléatoires, mais ces modèles peuvent-ils vraiment embrasser la multitude des raisons ?
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