
Quelles que soient les voies, théologiques ou philosophiques, ou les méthodes, dialectiques, réthoriques, analytiques, introspectives, etc. on semble être en but au même constat: il semble que la base ultime de la recherche, appelons là métaphysique, achoppe sur une difficulté commune. Au bout du bout, l'explication s'essouffle et cède la place à l'évidence...
Il est évident donc il n'est nul besoin de prouver. Mais si l'on ne prouve pas ne serait-ce pas plutôt que l'on est face à une impossibilité de prouver ?
Il faut alors admettre que toute explication est construction. Il n'y a pas de prédicat qui ne puisse être ultimement remis en cause.
On n'est pas dans le faux, on n'est pas dans le vrai, on est dans le logos, la construction/transmission par le discours.





