vendredi 12 octobre 2007

Pourquoi pas ?


Il y a dans cette question toute la puissance du potentiel. Elle ne permet aucune certitude, de réussite ou d'échec. Elle évoque au contriare un devenir pour lequel on est prêt à sauter le pas.

Elle ne met pas non plus de conditionnels, en effet n'étant pas une résolution définitive, tant les conditions, que l'adhésion la plus complète sont en définitive possible. Cette question est fondamentalement une modalité du possible. C'est l' acceptation de s'ouvrir à l'inconnu.

jeudi 4 octobre 2007

Au nom de...


De grands concepts sont utilisés pour attribuer à une multitude une volonté, un choix, un espoir, un besoin... Exemple le plus incisif: l'Homme.

Il va sans dire que la politique en est l'utilisatrice la plus friande. Le politicien use fréquemment du concept de Peuple pour s'en faire le porte-parole. Le Peuple peut revêtir des couleurs bien différentes: sociales (Prolétariat, Classe Moyenne, Ouvriers...), nationale (le Français, l'Etranger...), temporelle (le Jeune, le Senior...)...

Il faut pourtant un pouvoir quasi-magique (religieux ?) pour sublimer plusieurs personnes, donc individus, en un Construct représentant sa totalité.

Intuitivement on peut supposer que deux individus ont au moins un sujet de discorde, la sommation de ces sujets de discorde rapportés à la multitude crée donc une infinité de discordes.

Or le Construct unique, lui, est forcément unanime dans ses désirs, ses décisions, ses espérances, ses nécessités...

Il me semble que ce paradoxe suffit à l'anéantir.